DGAC et le Coavionnage: la deuxieme reunion

DGAC et le Coavionnage: le compte rendu de la deuxième réunion

Vendredi dernier avait lieu la deuxième réunion du groupe de travail organisé par la DGAC pour consolider le cadre légal et sécuritaire du coavionnage. Cette réunion avait pour programme: la définition des plateformes, leur rémunération et l’intervention d’Arnaud Michel, le président du principal syndicat de pilotes commerciaux opposé au coavionnage: l’USPNT.
Il fut tout d’abord confirmé que l’objet des plateformes de coavionnage est de permettre aux pilotes privés de réaliser des vols d’un point A à un point B, ou des promenades aériennes, en partageant leurs coûts avec leurs passagers.

Cela à condition que les vols demeurent à l’origine du pilote et ne répondent pas à une demande passager. Il a été souligné que les plateformes de coavionnage ont l’envergure pour mettre en place des process permettant d’optimiser la sécurité et la sûreté des vols. Nous sommes dans l’attente de confirmations des autorités gouvernementales pour pouvoir justifier de nos actions sur ce point.

Sur la question de la rémunération des plateformes, tous les membres présents à la réunion comprennent que les gestionnaires des sites de coavionnage, à l’instar des autres sites de l’économie collaborative, doivent se rémunérer pour survivre et assurer le meilleur service possible.

Nous avons aussi pu entendre l’exposé du principal syndicat opposé au coavionnage, l’USPNT (Union Syndicale du Personnel Navigant Technique). La présentation fut fermée et aucun débat n’a pu être mis en place par manque de temps. Cependant, cela nous a appuyé dans notre démarche puisque de nombreux problèmes soulevés avaient déjà été traités lors des précédentes réunions sur le cadre légal et sécuritaire du coavionnage.

Update:

Le 22 juin 2017, le Conseil d’Etat, la plus haute instance juridique en France, a annulé la réglementation imposée par la DGAC.
Désormais, les pilotes privés ayant un PPL peuvent poster des vols de coavionnages sur Wingly sous conditions de justifier d’un minimum de 100h de vol.