L’aviation est une passion qui prend aux tripes et avant même d’obtenir son PPL. Elle prend souvent racine dès l’enfance, et ne vous lâche plus. Fasciné par l’histoire des frères Wright et bercé par les histoires de papi, pilote lui-même et explorateur du ciel dans sa jeunesse. Bon, on est un peu dans le cliché, on vous l’accorde.
Avant tout, un pilote nait différent. Il nait avec une âme et un coeur de pilote…
Après avoir visionné des centaines de vidéos d’aviation et avoir joué aux simulateurs de vols sur PC, un pilote-né passe aux choses sérieuses. Il franchit la porte d’un Aéroclub et découvre un monde de passionnés. Il touche un avion pour la première fois et pour de vrai, LE PIED. Vous l’aurez compris, il apprend à voler tôt, parfois un peu trop…
La première étape menant à la conquête du ciel, c’est l’obtention de la licence de pilote privé PPL. Suivez le guide.
Dès les premières leçons de pilotage, l’élève comprend que son évolution ne sera pas de tout repos. Elle sera même semée d’embûches, entre le stress naturel de devoir gérer pour la première fois un engin au dessus des nuages, et l’instructeur, souvent pas très commode. Le pilotage, ça ne rigole pas.
Une fois sa paire de manche retroussée, l’élève pilote peut commencer à étudier : l’installation à bord, le repère d’alignement lointain dans l’axe de l’avion, le virage à moyenne inclinaison, la vitesse, la trajectoire… et surtout LE PIED CHASSE LA BILLE !
À l’issus de ses premières expériences, l’élève apprend à faire varier la vitesse et maintenir la trajectoire constante (en palier), en adaptant l’assiette. Effectuer des virages symétriques en palier, montée et descente. Il apprend également à adapter les actions de pilotage et mettre en œuvre des procédures en situation de panne pouvant se produire pendant la phase de décollage. Enfin, il expérimente les premiers atterrissages solo, sereinement … (ou pas)
Quand il y arrive enfin, et sans l’aide de son instructeur, l’égo monte forcément en flèche.
En parallèle des atterrissages, l’apprenti pilote révise son épreuve théorique, non sans appréhension. L’examen est composé de cinq épreuves :
– Réglementation aéronautique
– Mécanique de vol
– Préparation du vol
– Facteurs humains
– Radio/communication
De quoi bachoter, en somme. Pour chacune des épreuves le candidat doit obtenir au moins 75% de bonnes réponses.
Le stress des élèves face à cet examen est néanmoins dérisoire comparé l’étape ultime, celle redoutée par tant d’élèves, mais également la plus excitante : LE LACHER SOLO. Une étape majeure dans la vie d’un pilote. Ce jour là, il aura acquis suffisamment de connaissances et de pratiques pour que son instructeur le laisse partir tout seul.
Cette étape incontournable sera suivie par la grande navigation (aussi appelée triangulaire), 150 nautiques à parcourir tout seul dans l’avion. La sensation d’un PPL à porter de main !
Enfin, il ne manque plus que l’examen final, accessoirement. Jamais un papier bleu n’aura été si convoité…
Après l’obtention du PPL, qui n’est que la première marche vers la conquête du ciel, un pilote peut avoir envie de multiplier ses qualifications.
Il apprend parfois à voler aux instruments.
Peut désirer passer sa qualification vol de nuit, montagne, ou hydravion. Avec des variantes qui peuvent aller du train rentrant à l’EFIS.
Une fois que le pilote compte de nombreuses heures de vols derrière lui, et qu’il peut se vanter de ses multiples qualifications, il détecte le potentiel de celles-ci. Notamment quand il est célibataire.
Une fois qu’il a abattu toutes ses cartes pour séduire la personne de ses rêves : port de RayBan, emport de passagers pour un vol direction le septième ciel… Le pilote aguerri se case. Enfin, s’il n’est pas déjà engagé avec son DR400.
Après quelques années de relation, il adopte souvent un compagnon à son image.
Qu’il fini par former en copilote.
Enfin, les années passants et la passion grandissant, le pilote souhaite voler plus, et souvent partager sa passion avec autrui. Il découvre le coavionnage pour son plus grand bonheur : celui de pouvoir voler à moindre coût, tout en faisant des rencontres réjouissantes. C’est ça, le partage de frais élargi.
Il vécut heureux et eût beaucoup de passagers…
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